Au cours des trois dernières années, nous avons visité des organisations d’accueil du PCBMI dans six villes réparties dans cinq provinces. Au risque de généraliser à l’excès, nous constatons qu’il existe deux types d’organisations d’accueil. Elles ont des objectifs différents qui se traduisent par des pratiques et une durabilité très différente dans la prestation des services du PCBMI. L’une des deux organisations est la plus courante et dessert la plupart des clients du PCBMI au Canada. Pourtant, elle est la plus faible des deux types d’organisations d’accueil. Si l’Agence du revenu du Canada (ARC) souhaite élargir le PCBMI, la situation actuelle lui pose d’importants défis opérationnels.
Dans cet article, nous décrivons les principales caractéristiques qui distinguent ces deux types d’organisations, nous montrons pourquoi ces différences limitent considérablement le potentiel d’expansion du PCBMI et nous suggérons quelques moyens par lesquels l’ARC pourrait relever ce défi de manière constructive. Découvrez lequel des deux types d’organisations ressemble le plus à la vôtre, voyez s’il y a des caractéristiques qui nous ont échappé et dites-nous si vous êtes d’accord avec notre raisonnement selon lequel cela pose un problème à l’ARC, ainsi qu’avec la solution que nous proposons pour tirer parti de ces différences à l’avantage du PCBMI.